Se reconvertir après 50 ans est une rupture dans une vie et une carrière professionnelle. Qu'il s'agisse d'une transition progressive ou d'une bifurcation radicale, ce projet, pour réussir, se prépare et se planifie.

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1 - Ne pas se sous-estimer

  • Les compétences et l'expérience, cumulées durant la vie professionnelle, sont des avantages certains face aux jeunes diplômés. Elles garantissent la reconnaissance d'une expertise dans un ou plusieurs domaines d'activité.
  • Savoir-faire, savoir-être et confiance en soi, qualités développées au fil du temps, influencent positivement tout désir d'entreprendre.
  • La maturité permet de se connaître soi-même, d'estimer son potentiel et d'évaluer ses limites : privilège certain pour ne pas s'aveugler et foncer tête baissée dans un projet décevant.
  • S'adapter aux changements est une seconde peau pour tout actif quinquagénaire, et une carte gagnante supplémentaire pour rebondir.
  • Cette période charnière légitime le besoin de se renouveler et se conjugue au désir de vivre en adéquation avec ses valeurs.
  • Un bon réseau professionnel et personnel, déjà constitué, augmente les opportunités d'emploi.

 

 

2 - Ne pas se surestimer

  • Après 50 ans, retrouver une place sur le marché du travail demande plus d'énergie et de combativité que pour des juniors ; en particulier suite à un accident de vie (licenciement, burn-out ou problèmes de santé).
  • Souvent plus réfractaires à la mobilité, les seniors limitent leur zone géographique de recherche. Sauf si cette mobilité, nationale ou internationale, est le moteur de leur reconversion professionnelle.
  • Vouloir conserver le même niveau de vie, voire l'augmenter, réduit l'éventail des choix.
  • Les pensées négatives freinent la prise de risque : peur d'échouer ou de se tromper et perte d'une zone de confort, quelques années avant la retraite.
  • Démarrer une formation professionnelle est chronophage et peut déséquilibrer une vie familiale et sociale organisée.

 

 

3 - Se préparer

Vérifier directement si la reconversion envisagée correspond à ses attentes en suivant quelques pistes :

  • Les organismes de formation pour adultes sont nombreux en France (AFPA, Greta, Cnam, etc.) et proposent des plaquettes d'information par formation.
  • La formation à distance, largement représentée, délivre des cours de qualité.
  • Des sites et des vidéos sur internet partagent des conseils gratuits. Réalisés souvent par des spécialistes, ils donnent une image réaliste des métiers.
  • Faire des stages en entreprise ou rencontrer des professionnels s'avèrent de bons tests pour confronter vos rêves à la réalité du terrain.
  • L'auto-entreprenariat et le portage salarial peuvent permettre de démarrer sans risque une activité.

 

 

4 - Se faire accompagner

Plusieurs solutions existent pour éviter toute erreur d'aiguillage et confirmer une velléité de reconversion professionnelle.

Clarifier ses motivations et définir son projet sont des priorités :

  • Le CEP (conseil en évolution professionnelle) informe, oriente et accompagne gratuitement tous les actifs, jusqu'au départ en retraite.
  • Le Bilan de compétences est accessible aux salariés sous forme de congé ou par le plan de formation d'entreprise. Il s'apparente à une formation.
  • Le coaching, est une solution plus coûteuse mais sur-mesure.

Ces dispositifs évaluent les formations utiles à la mise en œuvre de votre projet et orientent vos recherches de financement. 

Vrai défi à relever, la reconversion professionnelle à 50 ans demande réflexion et méthode. Anticiper les difficultés et construire son projet sereinement sont les clés pour réussir sa seconde vie.