De par la proximité avec les enfants, le métier d’infirmière puéricultrice attire de nombreuses personnes, notamment en reconversion professionnelle. A travers notre article, apprenez-en plus sur ce métier ainsi que sur les modalités d’accès.

Témoignage

J’ai toujours exercé dans le milieu médical. Mais depuis ma reconversion professionnelle, j’ai beaucoup plus de plaisir à travailler. Prendre soin des nouveau-nés est quelque chose de passionnant. Il y a toute un partie technique avec des procédures précises, mais également un volet social. On se sent utile, responsable, et les parents nous témoignent toujours de la reconnaissance.

Léa31 ans - Sarthe (72)

 

1 - En quoi consiste le métier ?

L’infirmière puéricultrice s’occupe des soins pour la petite enfance. Elle veille à la sécurité des enfants pendant toute la durée de leur séjour. Ce métier s’exerce dans plusieurs structures :

  • En maternité.
  • En centre hospitalier, au service pédiatrique ou au service des urgences.
  • En PMI (Protection Maternelle et Infantile).
  • Ou dans une structure d’accueil de type crèche ou halte-garderie.

L’infirmière puéricultrice travaille en équipe, avec d’autres membres du corps médical tels qu’une sage-femme et un médecin. Plus explicitement, elle a les responsabilités suivantes :

  • Premiers soins pour les nouveau-nés.
  • Assistance au médecin pour l’établissement d’un diagnostic : prise de température et de tension, prise de sang, vaccins, etc.
  • Rassurer l’enfant et ses parents.
  • Conseil aux familles pour l’éducation et la santé de l’enfant.
  • Eventuellement : intervention à domicile pour un suivi approfondi.

 

 

2 - Avantages / Inconvénients

Les avantages :

L’infirmière puéricultrice est constamment aux côtés des enfants, ce qui fait de son métier un métier passionnant. Dans le cadre de son travail, elle tisse en effet de vraies relations humaines. De plus, c’est une profession où l’on se sent vraiment utile, et qui suscite la reconnaissance des familles.

 

Les inconvénients :

Néanmoins, l’infirmière puéricultrice a de lourdes responsabilités puisque son métier concerne les enfants. De plus, ses horaires peuvent être contraignants (travaille parfois le week-end, la nuit, ou tard dans la journée). Ce rythme soutenu peut être particulièrement difficile pour des personnes qui démarrent une nouvelle vie professionnelle.

 

 

3 - Qualités requises

  • Aimer les enfants.
  • Agilité et précision dans les gestes, surtout lors de la manipulation de nouveau-nés.
  • Sens de la pédagogie.
  • A l’écoute des enfants et des parents.
  • Sens de l’observation.
  • Bienveillance.
  • Calme et patience.
  • Bonne hygiène et bonne résistance physique.

 

 

4 - Formation ou diplôme nécessaire

Pour pouvoir exercer le métier d’infirmière puéricultrice, le diplôme d’Etat de puériculture est obligatoire. Il correspond à un niveau Bac+4 et est délivré par une école spécialisée après un an de formation. Durant cette année, les élèves suivent des cours théoriques et participent à des stages de mise en pratique.

Pour accéder à une école de puériculture, il est d’abord conseillé de passer un Bac S ou ST2S. Ensuite, un diplôme d’infirmier ou de sage-femme (niveau Bac+3 et Bac+4 respectivement) est nécessaire pour passer le concours d’entrée.

Il est possible de suivre (comme l'a fait Léa) une préparation par correspondance au concours d'entrée en école de Puéricultrice. Ceci vous permettra d'étudier quelque soit votre lieu de résidence et votre emploi du temps.

Si vous souhaitez plus d'informations sur la PREPARATION A DISTANCE au concours d'entrée de Puéricultrice (tarifs de la formation, durée, programme, aides financières possibles,...), vous pouvez faire une demande de documentation ci-dessous : 

 

 

5 - Salaire

Le salaire brut d’une infirmière puéricultrice en début de carrière se situe généralement autour de 1500€ par mois. Il peut atteindre 2500 voire 2700€ pour les profils plus expérimentés.