Devenir Comportementaliste canin

Accueillir un chien dans la maison est une chose. Parvenir à l’éduquer et vivre en harmonie avec lui en est une autre. Toujours recommandable, le coup de pouce d’un professionnel peut souvent s'avérer nécessaire. Si votre amour des chiens est incontestable et que vous envisagez une reconversion professionnelle, le métier d’éducateur canin est une opportunité de vivre de votre passion.

1 - En quoi consiste le métier ?

Lorsqu'un chien est hyperactif, stressé ou agressif, lorsqu'il a des phobies et paraît instable, il est recommandé de consulter un comportementaliste canin.

Son travail consiste à analyser les facteurs qui sont à l'origine de telles déviances. Il va passer en revue les situations jugées anormales, analyser, observer et déterminer la marche à suivre pour que tout rentre dans l'ordre.

Il proposera au maître un programme personnalisé destiné à rééduquer l'animal. Il lui indiquera par la même occasion la façon de corriger sa propre attitude (dans 80% des cas elle est responsable de celle du chien).

Un comportementaliste canin est, en quelque sorte, un psy pour chiens.

 

 

2 - Avantages / Inconvénients

En travaillant pour les particuliers, les horaires sont très souples certes, mais les trajets nombreux.

Le comportementaliste peut choisir de recevoir les propriétaires et leurs compagnons à quatre pattes dans son cabinet aux jours et heures ouvrables, tel un médecin. À lui de veiller à ce que ses journées ne deviennent pas trop répétitives car :

  • Les problèmes à solutionner entre les bêtes et leurs maîtres se ressemblent fortement.
  • Il se sent parfois frustré de sa relation limitée avec l'animal (il s'adresse uniquement à l'humain).

 

Mais le comportementaliste canin, contrairement au dresseur ou à l'éducateur, appréciera de ne pas devoir répéter indéfiniment les mêmes ordres ou les mêmes exercices

Julien, ancien magasinier, a opté pour cette profession lors d'une reconversion professionnelle. Son existence est aujourd'hui totalement transformée pour sa plus grande satisfaction. Il se réjouit de l'absence de pénibilité dans sa nouvelle vie professionnelle en comparaison avec celle d'avant.

Fini le bruit et les heures sup. Fini la course au rendement et aux objectifs imposés. Il a conscience d'exercer une activité utile et gratifiante. Il intervient également en tant que consultant auprès d'un centre vétérinaire.

 

 

3 - Qualités requises

À l'image d'un psychologue, le comportementaliste canin est d'abord à l'écoute, évaluant une situation mais évitant tout jugement.

Il doit de plus :

  • Avoir des connaissances avérées en éthologie (être familiarisé avec le comportement des animaux).
  • Etre un spécialiste de l'anatomie de l'animal (connaissances vétérinaires) pour déceler un éventuel problème de santé.
  • Se montrer pédagogue, patient, et avoir le don d'observation.
  • Savoir faire preuve d'adaptabilité et d'empathie à l'égard des maîtres (car confronté à des situations de détresse et difficultés expliquant la conduite anormale de l'animal).

 

 

4 - Formation ou diplôme nécessaire

En France plusieurs centres privés proposent une formation pour devenir comportementaliste canin (sans obtention de diplôme reconnu par l’État). À noter : il est conseillé de bien se renseigner. Cette profession récente est victime de son succès, la qualité de l'enseignement faisant parfois défaut. Seuls les étudiants vétérinaires peuvent bénéficier de l'enseignement dispensé par leurs écoles.

 

Il est possible de suivre une formation de comportementaliste canin par correspondance. Ceci vous permettra d'apprendre le métier dans un délais plus court quelque soit votre lieu de résidence.

Si vous souhaitez plus d'informations sur la FORMATION DE COMPORTEMENTALISTE CANIN A DISTANCE (tarifs de la formation, durée, programme, aides financières possibles,...), vous pouvez faire une demande de documentation ci-dessous : 

 

 

5 - Salaire

Le salaire pour un indépendant dépend bien sûr de sa capacité de travail. Sa réputation, son emplacement et sa clientèle sont déterminants. Il avoisine les 1500€ pour un salarié.